Entré en 1982 dans une commune de plus de 30 000 habitants pour y mettre en place un observatoire
économique et fiscal, le fondateur de la société s’est rendu compte rapidement qu’il n’existait ni
outils ni méthodes pour connaître la structure économique de cette commune. La création
d’A6CMO en 1991
répondait à ce besoin. Après quatre ans de travail, une première version de l’observatoire
économique
territorial AGDE (Analyse et Gestion des Données des
Etablissements) était disponible.
Si les technologies utilisées vingt ans après ont profondément changé, les principes fondamentaux de
l’observatoire n’ont pas changé :
- Pouvoir traiter l’ensemble des champs d’action des développeurs territoriaux :
connaissance des
entreprises, de leurs dirigeants, des données les concernant (activité, effectifs,
développement, etc.),
mise en place et animation de l’immobilier économique (offre et demande, qu’il s’agisse de
terrains nus
ou bâtis, relations avec les commercialisateurs, etc.), analyse des créations et disparitions
d’entreprises, suivi des relations avec les acteurs économiques (plannings de réunion ou
d’entretiens,
clubs d’entreprises, évènementiels économiques, etc.), animation du réseau de créateurs
d’entreprises
(suivi des porteurs de projets, aide au montage, analyse des risques de défaillance et
adaptation des
aides, etc.), suivi de l’activité de la maison de l’emploi (offre et demande d’emploi) et
Gestion
Prévisionnelle de l’Emploi et des Carrières, productions statistiques intégrées, prenant en
compte plus
de trente ans d’expertise territoriale, etc. ;
- Traiter ces informations sans «doublons». Si une base de donnée a été
bien conçue, toute information
saisie ou reprise depuis un fichier extérieur est exploitable dans l’ensemble des modules qui la
concerne. Il n’y a donc pas de doubles saisies ;
- Créer un lien fort avec les utilisateurs, pour «capitaliser» leur expertise.
Les formations, les
échanges réguliers, le séminaire annuel auquel participent en moyenne soixante collectivités
constituent
autant d’occasion d’écouter les propositions des uns et des autres. Le principe est simple : Si
une
«bonne pratique» peut profiter aux autres collectivités, elle est retenue, planifiée dans
les
développements, intégrées dans AGDE puis livrée sans facturation à l’ensemble
des utilisateurs. Ce
principe explique sans doute en partie pourquoi AGDE est la référence en France
avec plus de cent
collectivités utilisatrices regroupant au moins 1 600 communes.